vierax a écrit :Pas de soucis djinn, c'était juste au cas où tu voulais tirer les 20A du 12V
J'avoue que l'idée de bricoler un "mod de salon" surpuissant m'a traversé l'esprit.
vierax a écrit :Pour le régulateur embarqué de la carte, il risque de fatiguer à la longue (il a l'air déjà de bosser pas mal pour effacer les crêtes en sortie d'alim)
Honnêtement, je ne sais pas quel ripple est acceptable… 10mV? 50mV? Plus?
En tous cas, les signaux qui sortent des pins digitaux de l'Arduino sont nickel. À côté, l'ECG d'un zombie danse la polka…
vierax a écrit :Sinon tu trouves déjà de bonnes alim ATX aux alentours des 35-40€ (FSP, Seasonic et même LDLC)
Attends, la mienne c'est une TOPELITE (sic)! Élue miss PSUnivers par ATX Secrets en 2001, s'il te plaît.
vierax a écrit :C'est surtout parce que mes connaissances en électronique et en programmation sont très basiques
C'est sûr qu'à côté de mon expertise dans le grillage de MOSFET tu fais pâle figure…
Blague à part, ce sont des super-projets pour se dépuceler un la matière. Si tu en as l'envie (et le temps), ne te laisse pas impressionner: rejoins-nous du côté obscur!
epep a écrit :Sur Wikipedia on trouve la formule pour la calculer :
Arrête, epep, tu vas faire peur à tout le monde! Tu veux faire fuir Vierax, c'est ça?
gdb a écrit :A propos du fusible ré armable je ne suis pas convaincu. Pour qu'il ait une utilité il faudrait que le MOSFET devienne passant (on a vu que c'est possible avec ton expérience) ET que le résistance soit trop faible.
Il peut aussi y avoir un bête court-circuit ailleurs si la board a été mal montée (par exemple dans/via une box métallique). Tu es au courant des Cloupor Mini qui prennent feu? Avec des fusibles ça serait probablement une autre histoire. Sans compter que les batteries ainsi traitées peuvent également avoir des réactions… explosives.
Personnellement, je vois ça comme la protection hardware de la dernière chance, mais qui ne baisse jamais la garde. When everything else fails… Probablement pas assez nécessaire pour justifier sa présence dans une production en série qui doit serrer les coûts, mais dans un production "artisanale" qui recherche la qualité avant tout… Pour moi c'est un signe indéniable de qualité.
Ceci étant dit, vu que cela n'a aucune conséquence sur le reste du schéma, on peut le présenter comme une option au loisir de chacun.
gdb a écrit :J'ai rassemblé mes expériences sur cette page et pense pouvoir être en mesure de détecter les courts-circuits et les résistances trop faible sans ohmmètre.
Bravo, gdb, beau boulot! Entre la mise en place, la prise des mesures, le traitement des données et la rédaction, ça a dû te prendre un max de temps. Merci encore.
En passant, me vient une question: tu comptes adapter la duty cycle de la PWM en fonction de la chute de tension pendant la chauffe, histoire de maintenir une puissance constante?
Sinon, je crois que j'ai trouvé la raison, ou du moins une bonne hypothèse concernant la mort de mon IRF540N — Dieu ait son âme: je l'ai tout bonnement grillé par sur-température.
Dans notre cas de figure, le risque de dépasser le voltage max ou l'ampérage max
séparément est très réduit: on a au moins un ordre de grandeur de marge. Par contre, on peut dépasser la température max de la jonction (175°C) en envoyant trop longtemps une certaine puissance:
À gauche l'IRF540N, à droite l'IRLB3034PBF.
En rouge les zones inutilisables quelles que soient les autres conditions (en haut: ampérage trop important, à droite: voltage trop important). À l'intérieur de la zone blanche, on a différentes courbes en pointillés en fonction de la durée (100µs, 1ms, 10ms, continu/DC) pendant laquelle on applique la puissance considérée au MOSFET. Plus elle est longue, plus la puissance admise est faible: courbe décalée vers le bas et vers la gauche.
Les zones bleues représentent à la louche les voltages que le FET est susceptible de voir passer dans notre montage PWM: entre 5 et 8V. On peut voir qu'avec mon coil de 0.7Ω à 7V, soit environ 10A, j'étais à la limite ou au-dessus de la limite DC (qui malheureusement n'est pas indiquée pour l'IRL540N). Aux mêmes voltages j'aurais pu monter à 30A en continu (voire 60A) avec un IRLB3034PBF.
Personnellement, cette hypothèse me satisfait plus que celle de la surtension à l'ouverture du circuit. D'autant plus qu'elle permet d'expliquer pourquoi tu n'as pas eu de problèmes avec tes tests en PWM sur des durées courtes, alors que l'hypothèse de la surtension impliquerait au contraire un risque accru: une chance à chaque ouverture de la PWM, et à 400Hz…