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Ces fils dits complexes couvrent une large plage d’utilisation et peuvent présenter des avantages par rapport à un fil simple, notamment pour les fortes puissances. Cependant, peu de calculateurs les prennent en compte et je constate souvent des coils surdimensionnés. Cela conduit à des puissances inutiles, grosses consommatrices de juice et d’accus.
Ces valeurs doivent être prises comme un repère pour le choix des fils et non comme une vérité absolue. En effet, outre la résistance et le coefficient de chauffe, d’autres facteurs interviennent :
- la qualité de l’alliage dont les caractéristiques peuvent sensiblement varier,
- la nature de l’alliage et sa conductivité thermique, importante dans ce type de coil puisque les âmes doivent chauffer le fil d’enrobage :
Ni90 > SS 316L > Ni80 > Ka A1,
- la durée d’une taffe,
- l’ouverture des arrivées d’air,
- la plage d’utilisation de ou des accus,
- le ressenti souhaité.
Les calibres ne sont pas exhaustifs ni les diamètres internes. J’ai pris les plus courants à l’attention des vapoteurs peu expérimentés. Les utilisateurs avancés savent adapter leurs montages selon le ressenti recherché.
Le fil d’enrobage appelé wrap doit être le plus fin possible car il ne contribue pratiquement à la chauffe mais représente une inertie thermique non négligeable. Les fils de types Clapton ou Flapton qui ne comportent qu’une âme sont à proscrire car totalement désoptimisés.
Le calcul en méca tient compte de l’élévation éventuelle de la résistance à chaud et des résistances internes accu+mod+ato.
Le Ni90 présente certains avantages pour les grosses puissances en méca. C’est la raison pour laquelle j’ai calculé les valeurs, bien que peu répandu actuellement. La résistivité choisie correspond à celle du Chromel, un des noms commerciaux de cet alliage.
En bas du document, vous trouverez les hypothèses de calcul ainsi qu’une légende que vous voudrez bien lire avant d’exploiter le tableau.
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