Et pourquoi donc ?sebasto500 a écrit :Si je continue à vaper, c'est moins par plaisir (oui, désolé c'est sincère, j'espère que je ne me ferai pas engueuler ^^)
Chaque vapoteur est unique et tu n'es pas sur un forum sectaire d'adorateurs bornés (il y traîne même des non vapoteurs... ).
Le "oui, restez avec nous", c'est du côté des fumeurs qu'il faut le chercher...sebasto500 a écrit :(je salue au passage l'openitude des forumeurs, qui ont tendance à féliciter ceux qui quittent la vape plutôt qu'à leur dire "ouin, restez avec nous").
Et c'est le but de tout le monde d'avoir, dans un coin de sa tête, l'envie de tout arrêté. Ou, tout du moins, la possibilité d'avoir un VRAI choix.
Statistiquement, sur ce forum (ils faut donc que les utilisateurs témoignent), les descentes programmées et planifiées sont celle qui ont un taux de réussite... minimaliste. Le cerveau se met en sommeil le temps de la descente comme s'il savait qu'à l'arrivée, l'utilisateur serait devant le constat d'un double échec tabac/vape et qu'il passerait d'autant plus facilement sur le tabac.sebasto500 a écrit :1°) La réduction progressive du taux de nicotine est-elle un passage obligé? Autant je suis passé sans trop de problème de 18 à 12mg, je sens que lorsque je passe à 6mg, je dois vaper beaucoup plus de liquide donc, cela doit revenir à peu près au même au même (avec mon côté parono-conspirationiste je me dis parfois que si dans les shops, on trouve moins de 12mg que de 6, c'est pour nous vendre 2 fois plus de produit). Je comprends que la diminution homéopatique paraisse une solution naturelle, instinctive, facile à comprendre mais est-ce la bonne?
Les descentes violentes, à la "hussarde", ont un taux de réussite supérieure. Non pas que la méthode semble meilleur mais leur utilisateurs semblent faire preuve du volonté et d'une résistance au manque bien supérieur à la moyenne. En gros, ils auraient pu se sevrer du tabac sans la vape.
Les descentes imposées par le cerveau demandent plus de temps mais réussissent mieux sur le long terme. Reste toujours la dépendance psychologique au geste mais celle-ci est nettement plus gérable et correspond plus à un choix qu'à une obligation.
Bon, cela reste des statistiques empiriques (pas simple de venir avouer un échec sur le forum) et non applicables telles quelles à n'importe quel vapoteur.
En tout cas, sans volonté (le fameux mur des 3mg), pas d'arrêt.
Mais si c'est pour compenser la baisse par une augmentation de consommation de liquide, effectivement, c'est contre productif.
A part le premier mois de sevrage tabagique pour les IMAO qui lui sera plus ou moins incompressible, tu peux commencer immédiatement une descente volontaire. Restent les statistiques...sebasto500 a écrit :2°) Après combien de temps on peut essayer de décrocher de la vape?
Déjà que les études sur la vape sont rare, alors les études sur les abstinents de la vape...sebasto500 a écrit :3°) Y a-t-il des pneumologues un peu spécialisés dans ce type de sevrage, ayant intégré/étudié les "problématiques" spécifiques du vapoteur? (ne m'envoyez pas chez des antivape please qui par sadisme ou intérêt financier seraient prêts à me faire tomber dans la clope )
Ce que l'on sait déjà, c'est que la nicotine n'est pas plus dangereuse que la caféine. Et que c'est la seule addiction physiologique restant pour un ex-fumeur.
Le probléme serait plutôt les arômes... d'où le courant de vape sans arômes sur ce forum.
Donc, une fois débarrassé de la nicotine et éventuellement des arômes (qui n'ont rien d'addictif), il reste encore la dépendance au geste. Sauf que là, on quitte la problématique de la santé publique.
C'est comme dans la vraie vie, cela en aide beaucoup. Et ça gonfle les autres.sebasto500 a écrit :4°) Faire le récit de son sevrage vape sur le forum aide-il (selon le principe "quand dire, c'est faire")?
Il n'y a pas UNE marche à suivre.
Disons que suivant le principe "les paroles s'envolent, les écrits restent", difficile de se mentir à soi-même une fois gravé dans un forum.
Et puis il y a un effet d'encouragement et d'entrainement par les autres à ne pas négliger (sans garantie de succès pour autant).